La Géométrie est indiscutablement la science du Maçon, elle aussi.

« Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre… » déclarait Pythagore. 

Et il n’est en effet rien de plus philosophiquement ésotérique que la Géométrie.
Et celui qui voudra se donner la peine de rechercher en ses théorèmes essentiels la métaphysique qui y est secrètement incluse, celui-là pénétrera dans un merveilleux « jardin »…
Si nous doutions de ces choses, il nous suffirait de relire la septième et célèbre Lettre de Platon :

« S’il se trouve quelqu’un pour écrire un livre dans lequel il prétendra exposer ma doctrine sur les points qui me tiennent le plus à cœur, qu’il croie les avoir appris de moi ou d’un autre, ou y être parvenu de par lui-même, sachez que cet homme ne comprend rien à la chose. Car il n’existe point d’écrit traitant de ces divers points, et il n’en existera jamais. Car cette connaissance ne se laisse pas transmettre comme une banale suite de théorèmes, ce n’est qu’après de longues méditations, après une intime accoutumance avec son objet, que, comme par l’embrasement d’un éclair, la flamme intérieure jaillit, et sa lumière continue sans plus nécessiter d’aliment extérieur.
C’est là le mystérieux « jardin » intérieur.
Le lourd parfum des Mystères antiques y flotte toujours, et en son centre se dresse, immuable et tutélaire, l’Arbre royal de la Philosophie par excellence, celui du grand et divin secret des Nombres et de leurs déploiement Géométrique » …