Aujourd'hui le nombre 5 (Cinq)



Série: Formation et Eveil !!!
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Les rois Mages
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  Chère Sœur, Cher Frère, Cher(e) Ami(e), une tasse de thé ?

  Installons nous pour quelques instants où l’amour du partage nous ravit …


Dans toute les Franc-maçonnerie, trois nombres sont claviculaires … le 3, le 5 et le 7.

Lors de nos méditations précédentes nous avions déjà pressenti la puissance des nombres. Nous avions même constaté que la suite naturelle des nombres nous offrait l’accès à un paysage symbolique d’une infinie richesse modelant le monde matériel et le monde spirituel.

Nous nous souvenons que cette suite naturelle des nombres portait en elle des successions d’autres nombres dont la vertu était de mettre en place des fonctions structurantes de la matière et plus généralement du monde manifesté qu’il soit « grossier » et non.

L’une de ces successions ou séries était celle des nombres premiers dont les 3, 5 et 7 font partie avec le 1 et le 2. Ces nombres premiers ont pour qualité de garantir la sécurité de l’information et de permettre des localisations très précises d’éléments du monde objectif. Rien ne pourrait être stable sans eux … Elle pourrait, symboliquement, représenter la Force de cohésion du processus de création.

L’autre côtoie cette série mais s’en détache à partir justement du 5 car en, effet, une loi vient à notre conscience : souvenons nous, celle de l’héritage. Un nombre de la suite est la somme des deux précédents 1, 2, 3, 5 et 8. Cette série est connue la suite de Fibonacci , liée au nombre d’or. Elle pourrait, de ce fait, représenter la Beauté et l’Harmonie dans l’expansion du monde ...

Ce n’est, sans doute, pas sans raison que le nombre 5 est celui, qui éclaire les Sages, les Philosophes et très sûrement les initiés. Sa représentation symbolique est le pentagramme étoilé … l’étoile du berger, l’étoile flamboyante des Franc-maçons, l’homme parfait du Vitruve et le symbole des constructeurs ...

L’étoile à 5 branches symbolise la « Connaissance » mais aussi la réalisation du Ternaire (3) dans un espace-Temps (2) … ceci caractérise bien l’homme en tant que « microcosme ».

Sur un autre plan l’étoile à 5 branches symbolise l’absolu. La Kabbale évoque ce symbole en la désignant comme « la couronne aux 72 lumières ». En effet, un pentagone convexe possède bien un angle au centre qui vaut 72°.

L’angle entre 2 cordes vaut 108°. La longueur de la corde pour un cercle de diamètre 1 vaut Rac(3) / 3 ou les 2/3 de la corde d’un triangle équilatéral.

108 est aussi le nombre de perle du « mala », le chapelet bouddhiste dont la succession de ces perles mènent à l’éveil !!!

Ce « 5 » est un diamant au mille feux qui de toutes parts nous transmet l’essence du réel, répondant à la formule de Lacan « le Symbolique, le Réel et l’Imaginaire »


En chine,

« 5 » est également le nombre du centre. Il est au centre de la case centrale de « Luo-Shu ». Il apparaît dès le 2ème siècle avant Jésus-Christ. C’est un carré magique d’Ordre « 3 ». Le caractère « Wou » (5) primitif est précisément le centre de la croix des quatre éléments.


C’est le Ciel et la Terre entre lesquels le « Yin » et le « Yang » et le « Qi » produisent les cinq éléments.


L’intimité de l’homme est contenu. La médecine chinoise nous le fait savoir :

Le Cœur est associé à l’élément « FEU », lequel joue sur l’intestin grêle, la langue et les vaisseaux,

Le Foie est associé à l’élément « BOIS », lequel joue sur la vésicule biliaire, les yeux et les tendons,

Les Reins sont associés à l’élément « EAU », laquelle joue sur la vessie, les oreilles et les os,

Les Poumons sont associés à l’élément « MÉTAL », lequel joue sur le gros intestin, le nez et la peau,

Enfin la Rate est associée à l’élément « TERRE », laquelle joue sur l’estomac, la bouche et les muscles.

Remarquons que, comme toujours, la bi-valence de ce schéma « Création » et « Destruction » en une succession infinie !

Les anciens auteurs nous assurent que sous le ciel les lois universelles sont au nombre de cinq. Notre époque le confirme.


Chez les Hindous :

C’est la conjonction « Mâle » et « Femelle ». Il est le principe de vie, Shiva : « Transformateur ». Le Pentagone étoilé est, aussi, un symbole Shivaïte.


Il prend, parfois, l’apparence d’un pentagone simple entouré de cinq triangles de feu rayonnants qui sont des « Linga ».

Dans le Bouddhisme Japonais :

Les Bouddhistes Japonais de la secte Shingon conçoivent les cinq Orients (Les 4 points cardinaux et … le Centre).

Le shingon est une école ésotérique fondée, au Japon, par le moine Kükaï. Cela se passait en l’an 84 de notre ère. Le Moine Kükaï reçu, à titre posthume, le titre de « grand diffuseur de la Loi » (Köbö Daishi).

Il est intéressant de noter que « Shingon » signifie « Parole de Vérité ». En sanskrit, ce mot se traduit par « mantra », soit ce qui s’énonce par les sons.

A bien y regarder, la vérité n’est pas dans les phrases que nous pourrions prononcer mais dans les sons qui sont émis et qui permettent la rencontre (voire la réparation !).

Kükaï fonde le « yoga des trois mystères » (Traïguya-Yoga) dont le fondement passe par la lutte contre le « triple poison » : la concupiscence, la colère, l’aveuglement. Les trois désignant le désir et l’aversion qui structure le moi.

Les cinq éléments : Terre, Eau, Feu, Vent, Espace.

Ils sont représentés par les cinq syllabes suivantes : « A », « Ba », « Ra », « Ka », « Kya » … mais, est ajoutée la Syllabe « Bam » qui désigne la conscience ».

Le 5 est le nombre de qualités de connaissance : celles que possédait le Bouddha. Elles peuvent être rapprochées de la « structure d’une assemblé » :

A l’Ouest, Amida, le Désir-l’attachement, traités au sein de la « Sagesse du discernement »,

Au Nord, Fukûjôju, la jalousie, traitée au sein de la « Sagesse toute-accomplissante »,

A l’Est, Ashuku, la colère, traitée au sein de la « Sagesse semblable au miroir »,

Au Sud, Hôphô, l’orgueil traité au sein de la « Sagesse de l’égalité »,

Eu Centre, Dainichi, l’ignorance - la stupidité, traitées au sein de la « Sagesse du Dharmadhatu1 ».


Chez les Bouddhistes Tibétains :


Les quatre premiers éléments, ici mis en relief par le « Carré », le « Cercle », le « Triangle équilatéral » et le « Demi-cercle » sont suivis d’un cinquième et dernier élément dit « Ether ». Le lama Anagarika Govinda explique ce niveau :

« Le cinquième étage (du temple), le plus élevé (le centre du cerveau ou du sommet de la tête). Il est représenté par une goutte bleue flamboyante (Bindu ou en Tibetain « thig-le »).

Il correspond à l’élément spatial ou espace-Ether (Akâsa ou Tibétain : « mammkhah ») » Ce domaine est sous l’influence de « Vairocana » qui personnifie « la sagesse de la loi universelle ». Laquelle est « baignée par « la mère de l’espace céleste ». Sa syllabe germe est « OM ».


Chez les Celtes :

(Nous somme ici dans la culture indo-européenne. Cela recouvre les iles Britaniques, la peninsules Ibérique -Celtibères- et, naturellement, les pays nord européens. pour dire plus, ce sont les Gaulois Transalpins, les Celtoligures, les Gaulois cisalpins allant jusqu'en Anatolie ... Si nous toumons le regard vers les iles britanique : les Gaels -Irlandais, Ecossais-Monnois  -Gallois ... Bretons. voici un peuple bigarré tourné vers la Terre, la Nature, les rythmes solaires et lunaires ... et doté d'un imaginaire qui a envahit le monde occidental)

« 5 » est le nombre de Dieux fondamentaux du Panthéon Celtique : un dieu suprême, polytechnicien « Lug » ou « Lumineux » assimilé à « Mercure » en « Interpretatio Romana » et « 4 » autres Dieux. Lug transcende tous les aspects naturellement, cependant :

- « Dadge » ou le « Dieu bon » assimilé à « Jupiter »,

- «  Ogme » ou le « champion » & « Nuada » ou le « Roi » assimilé à « Mars »

- « Dianceht » ou le « Médecin » et « Mac Oc » ou le « le jeune homme » assimilé à « Appolon »,

- « Brigit ou « la mère des Dieux, brillante, mère des arts et des techniques » et « Goibniu », le « Forgeron » assimilé à « Minerve »,

Tous confirment le nombre de provinces d’Irlande :

« Ulad » pour l’Ulster,

« Connacht » pour le Connaught,

« Munster » pour le Mumu,

« Leinster » pour le Lagin,

« Midhe » pour la province centrale qui est constituée d’une parcelle des 4 précédentes …


En Amérique centrale :

(L'Amerique centrale est fonformée de sept pays: le Guatemale, le Belize, le Honduras, le Salvador, le Nicaragua, le Costa Rica, le Panama. Sa civilisation est multiple, comprenant: les Amérindiens des Antilles, les Caribéens, les Mayas, les Pipils, les Chichimègues, les Aztèques, les Arawaks, les Lucayens, les Taïno, les Garifunas. S'agissant de leurs ultures: Toltèque, Bal nègre, Mouvement Rastafari, Art Afro-Caribéen, Littérature Antillaise ... un auteur à suivre ? Patrick Chamoseau)

Le « 5 » est un chiffre sacré. Il est le symbole numéral du Dieu du « Maïs », donc, il est en liaison avec le processus de germination de la plante du même nom : le Maïs dont la première feuille sort de terre cinq jours après les semailles.

Le glyphe Maya du nombre « 5 » couramment constitué par une main, se rencontre-t-il sous les traits d’un poisson …


En Franc-maçonnerie :

(La Franc maçonneriue, en tous les cas celle que nous pratiquons, est une organisation qui est orientée vers une Fraternité universelle. Elle est non dogmatique et constirue un lieu de rencontre de toutes les cultures. Elle est emplie de respect pour autrui. Elle prône la liberté de pensée, la liberté d'expression convaincue que la culture est mère de tolérence et que le fait cultuel est le petrimoine philosophique et spirituel de chacun et implique le Respect absolu.
Sa forme de pratique est le déroulement du rituels afin de permettre entre tous une circulation de parole libre et d'une obligation silence sur nos travaux protègant cette lutte sacrée contre l'ignorence
... Elle traduit dans son mode de fonctionnement la pensée d'Antoine de Saint Exupéry "Si tu es différent de moi, mon frère, loin de me lèser, tu m'enrichis"  )

Pour aborder cet aspect, je laisse buriner ma Sœur « Cannelle », Compagnon du Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm, Voie Orientale. Elle nous rejoint dans notre méditation. Elle laissa courir son imaginaire et accepte de partager le fruit de ses recherches sur un thème majeur pour tous les compagnons, de tout Rite. Dans son tracé elle nous explique qu’il ne suffit de voir un symbole pour en pré-sentir ou sentir ce qu’il a à nous transmettre mais qu’il s’agit de mobiliser en soi toutes les forces de révélation dont il est porteur.
Une méthode d’appropriation du symbole est, certes, utile mais l’ouverture du cœur et de l’âme de celui qui contemple est déterminante.

Elle s’exprimait, ainsi, lors de la présentation de son « Chef d’œuvre » :

« Le thème proposé à ma méditation est « l’étoile flamboyante » : les lignes qui vont suivre seront, alors, le fruit d’une méditation profonde sur le symbole et sa capacité à nous faire accéder à un nouvel état de conscience ou une nouvelle parcelle de connaissance.

Avant toute chose il convient de préciser l’intérêt d’un tel travail. J’exprimerai une conviction intime sur le symbolisme (1), la méditation (2), puis j’appréhenderai l’étoile flamboyante (3).

1 : le symbolisme constitue un vrai moyen de connaissance puisque, au-delà de sa description objective, il nous permet d’investir des champs plus subtils, créant ainsi, un lien direct entre notre dimension d’incarné, contraint dans un cadre spatio-temporel précis, avec les espaces illimités des plans plus subtils. Le symbole est un aliment spirituel vivant, il est un « pont » jeté entre nos individualités perdues et l’unité du monde auquel nous appartenons, il est un « pont » entre l’homme, la nature et le Créateur, il n’est pas seulement à contempler, il est à assimiler, à incorporer afin qu’il devienne notre chair et notre pensée. Il doit être constamment recherché sous l’image, l’idée sous le symbole, le principe invisible sous la forme perceptible. C’est ainsi que les sages de l’Ancienne Chine comme de l’Ancienne Égypte n’enseignaient les secrets de Nature que par des symboles dont la lecture nécessitait une « conscience de valeurs » qui empêchaient les hommes d’utiliser ces secrets de manière imprudente ou néfaste. Il apparaît donc que l‘écriture initiatique la plus parfaite est hiéroglyphique parce qu‘elle emploie des symboles naturels. Par exemple : l’écriture hiéroglyphique de l’étoile (sba) indique qu’elle est une porte et un enseignement. Si elle est une porte, cela indique qu’elle puisse être atteinte et franchie; si elle est un enseignement : l’initiation est un parcours qui se vit par une succession de buts relatifs qu’il est possible d’atteindre à chaque fois qu’une étincelle de conscience apparaît dans les ténèbres.

2 : la méditation est une recherche de l’exclusion de la pensée au profit du vide intérieur. Elle nous oblige, donc, à changer de plan : nous changeons notre instinct, notre façon innée de sentir, elle contraint les êtres à faire disparaître leur Moi et leur Ego afin d’établir le lien dont je viens de parler. En méditant l’homme rétablit en lui les liaisons entre les divers plans de conscience lui permettant ainsi d’atteindre les divers niveaux vibratoires de l’Univers. En atteignant les fréquences élevées, meilleures seront les liaisons entre les divers plans intérieurs. C’est la démarche de l’alpha à l’oméga (le principe et la fin ). La connaissance qui résulte de ce mode de travail devient alors une nourriture spirituelle pure et inconditionnelle nécessitant pour l’être qui l’accomplit une appropriation du résultat par l’intégration de celui-ci sur les 3 plans : Reptilien, Limbique et Mental.

La méditation amène à considérer l’étoile flamboyante comme « un mandala », technique qui nous emmène vers d’autres champs de conscience. Par la magie de ses symboles, le mandala, est à la fois l’image et le moteur de l’ascension spirituelle qui procède d’une intériorisation de plus en plus poussée de la vie et d’une concentration progressive du multiple sur l’un : le moi réintégré dans le tout, le tout réintégré dans le moi.

3 : le choix de l’objet de la méditation … « l’étoile flamboyante » … c’est sans doute le plus beau symbole que l’on peut proposer à un chercheur de lumière ou chercheur de vérité car il porte, lui, toute la puissante suggestion possible pour la poursuite d’une voie intérieure conduisant à l’Éveil de la conscience, de l’appartenance à l’éternité.

 

Ce symbole prend l’apparence d’un pentagone étoilé (Pentagramme) au centre duquel est inscrite la lettre « G » aux nombreuses significations : Géométrie, Gravitation, Génération, Génie, God, Gnose, Ghimel - 3ème lettre dans l’alphabet hébreu, valeur 3 signifiant le mouvement - ou qui selon le docteur Chauvet - se rapporte à un principe ou à une puissance de coagulation, car l’embryon dans le sein maternel, fut considéré dans l’antiquité comme le résultat de la coagulation de la semence paternelle - mais encore gamma … Entre les branches de l’étoile, aux longueurs inégales, s’échappent des rayons flamboyants …

Je vais, tout d’abord, me livrer à une très courte digression sur la formulation de l’étoile égyptienne représentée par le gamma renversé.

Elle est constituée d’une partie verticale unique prolongée vers le bas par 2 branches et d’un trait horizontal qui les sépare. Cette représentation symbolique montre le Un qui devient Deux, donnant naissance à la force qui organise l’univers. Un devenant Deux marque un passage, celui du Principe qui se regarde, prend conscience de lui-même et par le Trois, engendre le processus de création qui va du Un au multiple. Le passage du Un au Deux et au Trois est marqué par un trait horizontal qui constitue les 4ème et 5ème branches symbolisant l’étendue de la manifestation.

Lors de ma méditation sur ce symbole je ressens une hésitation ne sachant quelle partie du symbole est prépondérante rendant secondaires, conséquentes ou déclinées les autres parties : le flamboiement ? Le pentagramme étoilé ? Ou la lettre qui y est inscrite ?

Selon les « arrangements » choisis nous pourrions dégager des significations diverses, complémentaires et tout aussi pertinentes les unes et les autres.

En tant que compagnon je constate une chose : ce symbole m’a été présenté de façon «  très fugitive » alors que durant mon initiation, il m’a été demandée avec grande insistance, de progresser à la lumière de mes cinq sens, à la lumière de quatre philosophes (Socrate, Solon, Lycurgue, Pythagore) et une référence initiatique (INRI) dont je ne connais pas la substance, mais aussi et surtout, par la maîtrise des sept arts royaux. Je trouve, donc étrange, surprenant même, que le symbole que nous abordons aujourd’hui « l’étoile flamboyante » ait la capacité à rappeler et d’incarner tout cela à la fois.

S’agissant des sens (la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher): le pentagramme étoilé représente souvent l’Homme avec toutes ses potentialités opératives (tel le logo de « Manpower » emprunté à l’homme de « Leonardo da Vinci » (Vitruve)). L’étoile à cinq branches représente donc l’homme harmonieux, lumineux, l’homme accompli étant celui qui s’est structuré sur la proportion dorée, sur la relation juste avec le cosmos Nos cinq sens sont des récepteurs tournés vers l’extérieur qui nous rattachent, nous informent et nous permettent de communiquer avec notre entourage social, notre environnement au sens large. Au plan initiatique (le 5 est bien l’addition de 3 (série Yang) et de 2 (Série Ying). Soit l’addition des expressions des deux premières polarités « Masculine et Féminine » en un seul symbole : le pentagramme représentant l’homme (au sens générique du terme). Cela signifie-t-il que l’homme devrait rassembler en lui ces 2 polarités faisant, ainsi, de lui l’androgyne ? But ultime de toute quête initiatique !

Les cinq sens sont la représentation de sens subtils agissant dans un autre plan de réalité : les perceptions sont rapportées au cœur-conscience pour nourrir et façonner l’intelligence du cœur; Ils sont des outils, des portes qui permettent le passage du monde de la matière au monde de l’esprit et du concept. Ils sont les outils car ils permettent la communication entre les mondes : ce sont des portes d’entrée du verbe, qui toutes, conduisent vers le cœur, l’intelligence du cœur reliant ces différentes perceptions : chacun des sens devient le canal et le support d’une perception de l’Unité, le cœur étant le véritable centre de l’être, centre immatériel auquel tout revient et duquel tout procède. En complétude, je citerai, une stance de Carlos Castaneda :   « Il y a une différence sémantique entre «  voir » et «  « regarder » pour exprimer deux façons distinctes de percevoir. «  Regarder «  concerne la manière ordinaire par laquelle nous sommes habitués à percevoir le monde, alors que «  voir «  suppose un processus extrêmement complexe grâce auquel «  l’homme de connaissance «  peut voir l’essence des choses de ce monde ».

S’agissant des philosophes : dans de nombreux ouvrages le pentagramme étoilé évoque « une étoile », et l’étoile, source de lumière, désigne de façon profonde chez l’homme la notion de « Guide » : guide temporel et spirituel en la personne de penseurs anciens qui ont incarné durant toute leur vie le conflit entre les forces spirituelles (ou de lumière) dont-ils étaient les « acteurs «  et les forces matérielles (ou ténèbres) de leur environnement social. Mais aussi, suggestion est faite de suivre une voie qu’imposent « 4 » lettres I.N.R.I. que l’on assimile souvent à l’éveil d’une conscience inspirée par le « Christ Historique » (la naissance de Jésus est signalée aux Rois mages par la brillance d’une étoile annonciatrice).

Selon une théorie, l’étoile que les mages auraient suivie jusqu’à Bethléem serait la conjonction de Jupiter et de Saturne, laquelle a eu lieu dans la constellation des Poissons, et un mouvement rétrograde de quelques semaines aurait pu donner l’impression qu’un événement spécial allait se produire. Alors je fais un rapprochement surprenant : ne dit-on pas que la franc-maçonnerie est une maçonnerie saturnienne, en témoigne le « carré magique de 3 » perçu lors de mon troisième voyage qui est appelé « carré de saturne » !

Question : Est-ce une coïncidence ?

Puis, quatre lettres qui posent une action alchimique de l’œuvre au r egard de la nature (Igne Natura Renovatur Integra), soit, c’est par le feu que la nature se trouve entièrement régénérée. A ce propos la parabole de l’étoile poursuivie par les Rois Mages2 racontée par Patrick Borensteinas est éloquente. Je vous la livre en quelques mots : 3 rois perses, le premier noir, le deuxième blanc et le troisième rouge aux noms éloquents de Melkior ou Melk-Aor ou le seigneur des nains signifiant la connaissance des choses de la terre, Gaspard ou Gas Har : Conservateur des choses célestes et Balthasard ou Bal - Hasard : serviteur du hasard qui fait le lien entre les forces d’en haut et les forces d’en bas. Notre but n‘est-il pas de réunir le Haut et le Bas, le macrocosme et le microcosme ? Pour en arriver à l’Unité, comme cela doit. Ils apportent, chacun, un présent au pied de l’enfant et de sa mère, et repartent avec un coffret contenant une pierre rouge. Déçus du modeste présent, en chemin, ils le jettent dans un puits, et stupéfaction ! Des flammes s’échappent du puits. C’est le travail du creuset : la matière a été purifiée par le feu. Cette pierre est la pierre philosophale qui représente l’esprit et les trois mages, les trois parties de l’œuvre qui transmutent, transforment une matière vulgaire à l’intérieur d’une grotte pour en faire un Cristos, (ou cristal) qui laisse passer la lumière !


Encore plus étrange est que l’étoile flamboyante rassemble en elle-même, telle une épure, l’ensemble des arts royaux, que j’ai classés selon une certaine échelle de valeurs, et que le compagnon doit maîtriser.

Le 1ier groupe (la Mémoire, la Dynamique des Systèmes), «  l’Astrologie - l’Astronomie: l’information cosmique - pouvant être considérée comme une science suprême, le pentagone étoilé, symbole des cieux visibles la nuit, met ainsi, en lumière la relation intime entre l’homme et ses origines extraterrestres voire sa relation à la divinité (G, comme God), elle nous donne le sens de la transcendance. Placé entre l’infiniment petit (l’homme) et l’infiniment grand (la voûte étoilée qui est le symbole d‘élévation et d‘ordonnancement du cosmos) nous avons la vision du but qu‘est la porte de l‘éternité. Elle nous en montre la distance infinie dépassant l‘entendement humain, et, enfin la trame énergétique nécessaire lorsque l’opportunité d’incarnation de l’homme dans le monde manifesté est décidée. Dans la lumière du Grand Œuvre Alchimique où Vie et Mort se conjuguent, l’étoile nous donne, alors, la certitude que la vie ne s’épuise pas et que la mort ne détruisant pas la vie. Elle est elle-même le pivot d’une régénération.

Puis le 2ème groupe celui de la Musique (Notre Statut Vibratoire et l’Harmonie universelle)  : en effet cet aspect m’évoque la musique des sphères, le rayonnement fossile, l’axe central de l’étoile flamboyante, l’expansion et la production du monde par le respect des harmoniques. L’harmonie des astres issue de leur mouvement, la succession des saisons, le mélange des éléments permettent de nous associer à la vie cosmique. Le cosmos joue ainsi le plus magnifique des concerts, la musique des sphères étant la mélodie secrète de l’Univers.

Le 3ème Groupe (la Modélisation, la Structuration) : « L’Arithmétique, la Géométrie » représentés par le « 5 » Nombre et le « 5 » Géométrie (Pentagone régulier et pentagone étoilé). L’ensemble contenant un secret représenté par le « Nombre d’Or », invariant de l‘univers dans sa création comme dans son développement. Dans toutes ses dimensions l’étoile est régie par la proportion dorée, rapport qui exprime le mode de croissance du principe de vie dans l’espace. Le nombre est l’expression géométrique de la Règle de l’Univers, de la loi invisible mais omniprésente qui ordonne entre eux tous les éléments de la création. Tous les nombres peuvent être représentés par une forme géométrique, dans le plan comme dans l’espace. Nombres, rapports et proportions sous-tendent la multiplicité des formes naturelles et montrent le chemin conduisant à la perception de l’Unité : liens invisibles et omniprésents, expressions du rapport mystérieux unissant la partie et le tout, le monde crée et le monde principiel. Tout ce qui existe dans l’Univers est une fraction du Tout et l’utilisation juste des proportions engendre l’harmonie, ce qui faisait dire à Saint Yves d‘Alveydre «  le nombre est l‘harmonie même, inséparable de toutes les lois et de tous les faits, même de ceux qui semblent lui échapper ». La géométrie nous fait percevoir les rapports immuables qui sous-tendent le monde crée en donnant forme à ce qui n’existait encore qu’à l’état de puissance nous invitant à participer au dynamisme vital qui, dans un incessant mouvement, passe de l’un au multiple et du multiple à l’un. Le Grand Architecte de l’Univers projetant sa pensée pour créer au moyen du Verbe, géométrise : car pour parvenir à prolonger la création, à mettre de l’ordre dans le désordre, il faut que l’assemblage soit fait selon la Règle, il faut avoir perçu les véritables rapports qui unissent entre eux tous les éléments pour faire une création vivante. Percevoir les lois dans le cœur et les traduire par la main ouvre la voie au chef-d’œuvre…

Le 4ième groupe (la Mécanique de la Pensée) : « Grammaire, ou la déclinaison en matière de communication entre les êtres des groupes précédents. La nature différenciée de la création, l’individualisation des êtres nécessite la maîtrise des supports d’échanges. C‘est ainsi que l’ADN sera vu par Roman Jakobson comme un proto-langage dont l’expression finale se focaliserait en un point du corps humain situé entre la jonction du ventre et du système respiratoire !!! Car selon, Jacobson, « son hypothèse le code verbal pourrait se révéler l’héritier lointain du code génétique, dont les fondements syntaxiques lui servent de modèle. Ainsi la structure profonde de la langue dériverait d’un ancêtre lointain inscrit dans la cellule vivante ». Et Claude Lévi Strauss défend l’idée d’une langue universelle inscrite dans le génome. Ces hypothèses nous amènent à penser que le langage aurait crée l’homme plutôt que l’homme le langage. On découvre, en un sens, dans le code génétique la trace d’un message primordial antérieur à toute conscience humaine. Et enfin la construction des langages que nous connaissons, certains langages sont dits des langues mères tel le vattan (langue schématique du premier cycle)… le Sanskrit, articulé sur cette langue schématique … l’hébreux…

Le 5ième groupe (l’Opérativité) : la Rhétorique, la Logique » représentées par la lettre « G » (Gnose) la connaissance qui est une invite à nous transformer, nous transmuer pour faire prévaloir en toutes circonstances les aspirations de l’esprit car la réalisation est un effort de hiérarchisation permanente des désirs, une victoire sur soi. L’intelligence de l’homme est une émanation directe de la cause première. Il faut, donc, réveiller notre conscience pour remonter au principe et retrouver notre réalité première, notre centre. Dans l’archéomètre - œuvre à la fois philosophique et schématique - St Yves d’Alvèdre nous démontre que la Vie doit nous faire emprunter la Voie pour accéder à la Vérité, c’est l’échelle de Jacob.

Je pressens que le symbole que nous étudions est d’une immense richesse et d’une exceptionnelle puissance de représentation. Iil mérite, d’ores et déjà, son statut de guide/référence maçonnique, pour une heureuse intégration dans la genèse de l’univers, pour une complète existence humaine.

Je vous propose, donc, de me suivre encore un peu dans ma méditation.

L’Art du Tracé qui permet d’exprimer la relation entre le visible et l’invisible, entre Principe et Manifestation : Tout d’abord une sphère … un centre … « le point central où Tout est Un » … un battement de cœur … une radiance … une immense intention d’amener à la manifestation les forces concentrées et rassemblées : le Un, principe créateur, libère les premiers principes, les Neters … les actions polaires apparaissent par le 2... Le 1 qui devient 2 donne naissance à la Force qui organise l’univers … puis les potentiels préalables à toute création : les forces trinitaires (Tri-unitaire) dont le premier stade de la représentation symbolique est le Triangle équilatéral (ou triangle parfait).

- Énergie, Matière, Information (selon Grégory Benichou dans «  le chiffre de la vie » : la vie se conçoit comme un réseau où les parties communiquent entre elles, transfèrent des informations d’un lieu à un autre. Ces informations voyagent dans l’espace, au sein de l’organisme, par l’intermédiaire de structures complexes : les protéines; Elles voyagent aussi dans le temps, d’une génération à une autre, grâce à des macromolécules appelées acides nucléiques, dont l’ADN fait partie),

- La Monade qui produit le monde Atmique (Iccha Shakti) ou la Volonté … le monde Bouddhique (Jnana Shakti) ou Amour/Sagesse … le monde Manasique ou Khriya Shakti ou Intelligence/Action.

Si l’on développe l’image du triangle dans le sens de l’expansion : par la multiplication (Unité Multiple et Multiple-unitif), nous constatons que l’ensemble de l’espace peut être couvert intégralement. Ainsi l’esprit s’approprie la totalité du champ de la création du zéro à l’infini. Mais pour cela une première règle est nécessaire celle de la jonction des polarités représentés par le « triangle pointe en haut » et le « triangle pointe en bas » (soit le sceau de Salomon : symbole de l’unité composée de ses 2 forces antagonistes et complémentaires: pointe en haut, évolutive, pointe en bas, complémentaire – mais toujours indissociables).

Le déroulement de l’œuvre détermine un chantier, le monde manifesté, dont la représentation est le carré, le carré long porte vers un autre monde, donc, vers la construction d’une nouvelle figure géométrique, celle qui me fut expliquée lors de mon initiation au second degré.

Le 4, première représentation du créé, détermine une première complétude très bien exprimée par la Tétractys Pythagoricienne :

(1 -feu-) + (2 -air-) + (3 -eau-) + (4 -terre-) = 10 = 1 + 0 = 1

A ce stade, donc, si l’espace-temps peut se remplir d’une substance nouvelle selon une force linéaire d’expansion et si les éléments (les briques de construction) sont, dès lors, présents quelque chose manque, alors, afin que la vie et la conscience surgissent.


« L’étoile flamboyante » (Pentagramme étoilé).

Sa construction même nous fait apparaître des principes recteurs de toute création. Des lois nouvelles introduisant des rapports tout à fait particuliers (harmonie universelle, proportions spécifiques) doivent maintenant intervenir. Elle contient, donc, les attributs et les fonctions fondateurs de toute entrée dans une dimension supplémentaire :

- ainsi le nombre 3 installe les principes alchimiques donnant les clés sur la nature du monde manifesté par les opérations menées avec le Mercure, le Soufre et le Sel,

- le 3 et les Vertus théologales (états de conscience spirituels) Foi, Espérance, Charité » se répondent avec le 4, et ses Vertus cardinales (Prudence, Tempérance, Force, Justice),

- Leur union traduite par la géométrique va faire place au « 5 » et nous allons voir que le passage au 5 nous propose un nouveau paradigme.

Alors après tout cela, un constat :

A : Les 4 éléments … se complètent par la quintessence …

Le monde est créé par les 4 éléments : Terre, Eau, Air, Feu qui contiennent tous un cinquième élément qui n’est pas de leur nature et qui fait que les quatre peuvent exister et collaborer entre eux. L’étoile révèle la Quinte essence des alchimistes … cinquième élément qui n’est pas de la même nature que les quatre autres : 5ème essence ou la substance éthérée, subtile invisible qui s’ajoute aux quatre autres éléments visibles, épais. Union des quatre éléments à travers un cinquième qui les rassemble pour en faire une unité.

B : « Yod He Vaw He » (tétragramme hébreu) se complète avec « Schin » (Feu) pour donner « IESHOUA » (nom du Christ en hébreu). Ainsi passe-t-on de l’Ancien Testament au Nouveau Testament.

Le Cinq fait changer de plan : l’on passe de la construction du temple terrestre selon les plans de « sa sagesse éternelle » à l’investissement d‘un nouveau potentiel, l’accès à la Jérusalem Céleste (qui est le retour à la perfection initiale ou la réintégration de l’homme dans son état originel de pureté).

C : Les 4 forces cosmiques, se complètent avec la « constance de structure fine » …

Les scientifiques honnêtes diront que la réalité de leur vie est due au bon comportement des grandes constantes fonda-mentales associées aux quatre grandes forces de la nature.

La force de gravitation ou d’irrésistible attraction (c‘est la pomme de Newton).

Les forces électromagnétiques qui jouent un rôle primordial (électricité, courant magnétique, polarité, ...)

L’interaction faible ou la pure énergie des étoiles et créatrice des composants indispensables à la vie (influence de la trame cosmique).

Les interactions fortes qui furent à l’origine de la création du monde (énergie nucléaire et la structuration des particules atomiques, lesquelles construisent les molécules, les briques de vie, les éléments complexes bases de toutes constructions du monde manifesté).

Ils imaginent une cinquième force : la 5ième force mystère, fruit de l’unification grâce à la mécanique quantique et la théorie de la relativité généralisée3, force qui a permis de mettre en lumière la possibilité de multiples dimensions et d’univers parallèles, force qui amène l’idée d’une « constante de structure fine ». Cette constante, dans sa valeur actuelle, a permis de voir la vie telle que nous la connaissons. Une variation même très faible de celle-ci changerait nos conditions d’existence et mettrait fin à notre monde vivant …

Si cette étoile flamboyante représente cette profondeur dans l’accès à la connaissance alors sa génération par le tracé doit être issue du 1, du 2, du 3 ou du 4. L’on doit percevoir une métamorphose continue, comme la chrysalide qui de forme « chenille » devient « papillon ». La clef de cette métamorphose sera le nombre d’OR.

Le nombre d’Or prend sa valeur symbolique de nombre d’harmonie quant il est mis en mouvement comme une corde de piano qui n’a de valeur que quand elle vibre.

Le nombre d’or donnera l’étoile flamboyante aussi bien par le 3 que par le 4 …

- par le Trois … par le 1 (le cercle) et sa polarisation (2) représenté par un axe horizontal coupant le cercle en 2 demi - cercle et le 3 (un triangle équilatéral inscrit). Les deux côtés du triangle équilatéral sont coupés par cet axe horizontal. Un deuxième triangle équilatéral apparaît. Dès lors l’arc de cercle de rayon égal au côté de ce nouveau triangle et le centre est son sommet. Il coupera notre cercle d’origine en 2 points qui constitueront deux cotés d’un pentagone régulier. Le Triangle équilatéral est le symbole de l’apprenti, le pentagramme étoilé est naturellement le symbole du compagnon. Il exprime l’accès à la connaissance par la maîtrise du Ternaire (3), dans un espace-temps (2). Ce sera la tâche de l’homme dans le microcosme. Si l’homme regarde vers sa nature divine, il comprendra, alors, que le symbole de la potentialité totale est donné par la valeur angulaire du pentagramme étoilé, soit 72°. La Kabbale ne nous parle-t-elle pas de la couronne aux 72 lumières ! ou des 72 énergies !

Le nombre 72 représente la valeur numérique du mot héssèd : «  la bonté »,  une des séphirot de l’arbre kabbalistique; l’arbre des séphiroth qui puise sa lumière dans le ciel et qui n’est autre que l’éclair divin pénétrant le créé par les 10 attributs de la connaissance créatrice.

- par le quatre ou le Carré long …. Parmi les formules possibles une d’entre-elle me parle particulièrement … Un Carré long de longueur 2 et de largeur 1, symbole d’une porte. Une porte qui va s’ouvrir sur l’infini et déverse ses richesses à qui sait l’ouvrir. La longueur (2) servira de diamètre au cercle circonscrivant notre étoile, une diagonale de ce carré long coupe l’axe horizontal passant par le centre du cercle. De ce point nous traçons un petit cercle dont le rayon vaut la moitié du rayon du premier cercle. Ce petit cercle coupe la diagonale de notre carré long en un point « K ». Si A est le point de départ de la diagonale, alors AK sera le rayon d’un cercle de centre A. Ce cercle coupera notre premier cercle en point « K’ ». Le sommet de la porte de longueur 2 et le point K’ déterminent le côté d’un pentagone régulier inscrit.

Cette construction est très intéressante car le cercle circonscrivant l’étoile et ses deux cercles intérieurs droits et gauches symbolisent pour moi Ida(ou ganga), Pingala (ou yumana), et Sushumna …

Par ailleurs cette construction révèle trois nombres remarquables : 36, 72 et 108 …

Ainsi, si l’étoile sous sa forme pentagramme étoilée est produite par le 1, le 3 et le 4 ont ne peut s’empêcher d’établir une curieuse correspondance avec les 3 lettres mères de la kabbale.

Aleph, exprime le Cercle (esprit créateur) … valeur 1 ou Phi0

Mem, exprime le triangle (la matière)… valeur 13 ou Phi3

Shine, Exprime le carré (le mouvement : l‘esprit anime la matière) …. Valeur 21 ou Phi4

Il est aisé de comprendre, alors, pourquoi au centre de l’étoile est disposée la lettre « G ». L’étoile nous mène bien vers la « Gnose », la « Géométrie », la « Génération ».

Ce travail de méditation ne serait pas complet si je ne tentais pas de comprendre pourquoi cette étoile flamboie. Tant de potentialités exprimées par ce symbole ne peut provenir que d’une radiance cachée dont l’activité serait représentée par un rayonnement autour de notre étoile.

En effet, le Tracé nous confirme cette potentialité générative et ré-générative …



Présentation de l’œuf Cosmique …

 


Après avoir construit un pentagone

(le rituel de construction est accessible en cliquant sur la petite croix verte ... il est déroulé lors d'un solstice d'été ),

j’ai figuré ...

Un pentagramme étoilé … inscrit dans son cercle et dans son pentagone régulier direct (ABCDE).


AC intersection BE marquer I,

AC intersection BD marquer H,

AD intersection CE marquer C(1),

AD intersection BE marquer J,

DB intersection CE marquer K,

HJ intersection AE marquer C(3),

IK intersection CD marquer C(4),

C(3)C(4) coupe BE en F, coupe DB en G, et C(3)C(4) passe par C(1)

C(3)H intersection C(4)I marquer C(2) …


Au centre : un pentagone régulier inversé « IHKJ » …

Dès lors :

Tracer le demi-cercle C(1), Diamètre « FG »,

Tracer Arc-cercle C(2), Rayon « C(2)I » : arc IH

Tracer Arc-Cercle C(3), Rayon « C(3)H » : arc HG

Tracer Arc-Cercle C(4), Rayon « C(4)J » : arc IF


Alors apparaît l’œuf cosmique émergeant de l’étoile !

La tradition alchimiste promeut l’idée d’un germe d’une vie spirituelle par l’œuf philosophique ; foyer de l’univers, il renferme dans sa coquille les éléments vitaux comme le vase hermétiquement clos contient le compost de l’œuvre. Des produits du compost doit naître l’enfant de la philosophie, c’est-à-dire l’Or, c’est-à-dire la Sagesse.

L’Œuf symbolise le siège, le lieu et le sujet de toutes les transmutations.

L’œuf humain, quant à lui, n’est pas une image : c’est la totalité de ses multiples « corps » ou «  états d’être » qui pour beaucoup d’hommes terrestres n’a pas encore incarné son germe d’immortalité.

L’Œuf est une réalité primordiale, qui contient en germe la multiplicité des êtres. . Pour les égyptiens sous l’action d’un démiurge, émergera du Noun, personnification de l’océan primordial, eau absolue contenant des germes de création en attente, une butte sur laquelle un œuf éclora. De cet œuf (féminin en égyptien) un dieu jaillira qui organisera le chaos en donnant naissance aux êtres différenciés. Le dieu Khnoum, patron des artisans, incarne le feu de l’impulsion primordiale qui anime toute forme de vie issue de cet océan et de l’œuf primordial. Il fabriquera à son tour, à la façon d’un potier (Her Back Pois Chiche - schwaller de lubicz : le potier), les œufs ou embryons… ou germes de vie… Il est le modeleur des chairs.

Enfin, l’Œuf apparaît également comme la rénovation périodique de la nature.

D’après les ensembles mystico-rituels de maintes religions, l’œuf ne se rapporte pas tant à la naissance qu’à une renaissance, répétée suivant le modèle cosmogonique. L’œuf confirme et promeut la résurrection qui n’est pas une naissance, mais un retour, une répétition.

Ainsi nous le voyons l’étoile est réellement un symbole parfait, complet nourri de la totalité des principes et des modèles de production de notre univers objectif et subtil. Il nous conduit vers une systémique qui se cache à l’homme rustre mais qui se dévoile petit à petit à l’initié, la maîtrise de sa substance conduit à l’éveil et au tissage d’un lien régénérateur entre la divinité et sa création.

Enfin sa forme flamboyante rend bien cette idée dynamique de moteur qui en soi contraint, sans cesse, au renouvellement, à la régénération. En effet, la force vibratoire qui en résulte fait vibrer toute matière vivante en la transmutant, sachant que la réalité primaire est une énergie vibratoire et qu’il y a une échelle d’énergie à partir de laquelle toutes choses se manifestent.

Cela me rappelle une stance de notre rituel.

« Il est une Force qui ne cesse de pénétrer tout ce qui vit, et par laquelle toute Lumière trouve l'Aliment qui lui est propre.

Que cette Force vous élève et vous soutienne, que cette Sagesse vous éclaire, que cette Paix soit toujours avec vous …. »

Le maçon n’est-il pas cette étoile à 5 branches, à un stade léthargique? Avec une mission : prendre conscience de ses propres potentialités, et, un devoir : les rendre actives afin qu’elles soient mises au service de l’humanité tout entière. L’Étoile flamboyante constitue donc pour le cherchant un symbole puissant de ressourcement et d’invitation à vivre une vie exhaustive ».


Mon frère, mes sœurs, mon ami(e) … le temps passe inexorablement. Vient le temps de notre séparation.

Méditons pour frayer notre chemin, ici et maintenant.
Construisons chaque jour avec un esprit de plus en plus éveillé au service de l’humanité toute entière. Que les savoirs acquis et la connaissance reçue nous servent à construire un monde où règne la beauté et l’harmonie.

Utopie ? Toute réalité vient, en grande partie, de l’imaginaire des bipèdes que nous sommes … le symbolisme comme le réel


1 Le Bouddhisme Mahayana.

2 https://www.dailymotion.com/embed/video/xhoysj?autoplay=1" width="100%" height="100%" allowfullscreen title="Dailymotion Video Player" allow="autoplay"

3 (avec sa 5ième constante, la constante cosmologique qui s’appliquerait à 70% de l’énergie totale de l’univers !!! … qu’advient-il des 30% qui restent ? … aujourd’hui, personne ne le sait ).




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En attendant ... lisez bien ... écoutez bien !!!





Contact auteur ? ... La revue mais aussi gerardplaton06460@yahoo.com